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 Besoins pédagogiques des enfants dysphasiques

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Sabine
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Sabine


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MessageSujet: Besoins pédagogiques des enfants dysphasiques   Besoins pédagogiques des enfants dysphasiques EmptyJeu 3 Mar - 11:57

7.1 Obstacles aux apprentissages
Les difficultés de langage oral des enfants dysphasiques entraînent des difficultés majeures à l'apprentissage du langage écrit. Les enfants dysphasiques présentent souvent des troubles d’apprentissage (de type dyslexie-dysorthographie).
Il nous a semblé intéressant de citer certains obstacles que rencontrent les enfants lors des apprentissages et certaines « stratégies » qu’ils utilisent pour contourner leurs difficultés d’apprentissage. Ces stratégies, ne faisant pas appel à leur langage oral spontané et à leurs réflexes linguistiques, sont non-exhaustives et visent à donner des pistes de réflexion pédagogique.

Les obstacles :
• la phonologie
• l’agrammatisme
• les mémoires visuelles
• la fusion (dans le processus d’acquisition de la lecture)
• le décodage
• l’accès au sens

7.2 Stratégies pour contourner les difficultés d’apprentissage
Etant donné que chaque enfant a une dysphasie différente, des réflexes linguistiques et des processus cognitifs différents, il nous semble difficile de faire des propositions générales applicables à tous les enfants dysphasiques. Les stratégies qui semblent efficaces pour les uns, ne le sont pas toujours pour les autres. Certains utilisent spontanément des stratégies que d’autres n’utilisent pas. On peut donc penser qu’une seule méthode d’apprentissage ne peut pas être proposée. En revanche, il y a certains dysfonctionnements linguistiques communs, des échecs au cours des étapes d’acquisition de la lecture qui sont constants. Le fait de repérer les points communs et les échecs récurrents, nous permettent d’envisager des stratégies sans les généraliser ni les systématiser.

7.2.1 La phonologie
• favoriser un accès visuel ou un code gestuel.
• différentier les lettres phonétiquement proches en utilisant des gestes.
• introduire un code gestuel pour apprendre à lire et écrire ainsi que pour construire le lexique orthographique et renforcer la mémorisation.

7.2.2 L’agrammatisme
- Mettre l’accent sur la compréhension plutôt que sur la production, en accompagnant un texte d’images, ce qui aide également à éviter le problème de mémoire.
- Aider l’enfant à dépasser le cap de la stratégie lexicale, trop restreinte, qui ne prend pas en considération les indices grammaticaux et les nuances syntaxiques.
- Se calquer sur des modèles de structure de phrases, en utilisant des phrases lacunaires par exemple, en travaillant par catégories grammaticales.
- Dans un premier temps, présenté des phrases qui contiennent un lexique simple et connu de l’enfant.
- Complexifier et allonger progressivement les modèles.
- Conjugaison : mettre l’accent sur la reconnaissance et sur la compréhension des formes verbales.

7.2.3 Les mémoires visuelles
- Les mémoires visuelles, tant à court qu’à long terme, doivent être renforcées pour être davantage utilisées.

7.2.4 L’acquisition de la fusion
- A renforcer par des moyens ludiques.
- Utiliser la syllabation qui améliore la prononciation.

7.2.5 Le décodage
- Introduire une approche visuo-graphique.
- Remplacer les représentations auditives par des représentations visuelles et kinesthésiques.

7.2.6 L’accès au sens
- Utiliser le mime, des images, des films vidéos ou des dessins.
- Utiliser la stratégie lexicale pour comprendre les phrases comme stratégie passerelle.

7.2.7 Le passage a l’écrit
- Passer par des modèles appris explicitement en classe.
- Le mime, le dessin ou des images en séquences peuvent être des supports d’imagerie mentale qui servent à comprendre, à s’approprier, à conceptualiser et à synthétiser la phrase.
7.3 Renforcements des acquis pédagogiques
Au vu des difficultés d’apprentissage et des stratégies à mettre en exergue, il nous semble essentiel de renforcer certains outils et fonctions cognitives des élèves dysphasiques.
7.3.1 Le lexique orthographique
- A construire, dans un premier temps, avec des mots que l’enfant a appris en classe.
- A l’introduction de nouveaux mots, présenter l’image associée au mot et renforcer par une expérience vécue (association orthographe-sémantique).
- Faire évoquer un mot à l’enfant en le faisant « voir » ce mot écrit « dans sa tête ».
- Faciliter l’évocation par l’utilisation des images, utilisées lors de l’apprentissage des entités images-mots écrits.
- Utiliser l’amorçage par écrit.
- Mettre à la disposition des enfants un dictionnaire imagé.
- Utiliser des canaux visuo-kinesthésiques et graphiques (perception), et accompagner chaque nouveau mot d’une reproduction de mémoire, à court et à long terme.
- Proposer un contexte sémantique.

7.3.2 Les mémoires visuelles
- Proposer des jeux de mémoire basés sur des indices visuels (couleurs, formes, détails manquant sur des images, loto, puzzles,…).
- Proposer des séquences visuelles, qui évolueront progressivement (d’abord deux, ensuite trois gestes de lettres comme le préconise la méthode de lecture constructive, des séquences de blocs disposés dans l’espace, des séries de couleurs,…).
- Renforcer la mémoire à long terme par des exercices de reproduction à intervalles variés.

Renforcer l’expression
Utiliser la mimogestualité.

7.4 Attitudes face a l’eleve dysphasique

7.4.1 Les strategies verbales :
- Ralentir le débit.
- Augmenter la redondance : paraphrases, synonymes, exemples, répétitions.
- Parler de ce qui se trouve dans l’entourage immédiat.
- Contrôler l’intonation.
- Formuler des phrases courtes, en mimant simultanément.
- Introduire petit à petit des phrases plus compliquées.

7.4.2 Les strategies non verbales :
- Développer et utiliser la gestualité et le langage du corps.
- Enrichir le message verbal avec : des dessins, des films, des images, des mimes...
- Ne pas contrarier le langage de l’enfant lorsqu’il devient un outil de communication.

7.4.3 Les strategies de controle de la comprehension :
- Laisser le temps à l’enfant de comprendre la question et de formuler une réponse.
- Répéter ce que l’enfant a dit en structurant la réponse.

7.4.4 A eviter :
- Bombarder l’enfant d’explications.
- Les jeux de mots.

7.5 Apprentissage du langage ecrit

7.5.1 La lecture

Nous proposons aux enfants d’entrer dans la lecture par un code, introduit via les canaux les plus efficaces chez l’enfant dysphasique : le canal visuel et le canal gestuel. Ensuite, le canal kinesthésique est utilisé au moment de l’oralisation car, nous demanderons à l’enfant de mimer ce qu’il a compris.
Donc, le code, c’est :
- Ce que je vois: la graphie de la lettre.
- Ce que je reconnais: la lettre revient sous cette même forme dans des mots différents.
- Ce que je gestue: la main représente le dessin spatial de la lettre écrite.
- Ce que je peux écrire
7.5.2 Quelques remarques importantes :

1. Du point de vue des gestes : il n’est pas important que l’enfant fasse de beaux gestes, c’est l’image mentale du geste qui est importante.
2. Il est très important de ne présenter à l’enfant que du matériel connu car, s’il ne l’a pas appris, il ne peut pas faire de transfert ni découvrir, ni déduire la notion abordée. Par exemple, en lecture, il faut soigner la tournure de la phrase proposée. Si l’enfant n’a pas appris le pronom complément en grammaire, il ne convient pas de proposer des phrases comme : « je leur donne, il le lave… ». Autre exemple : si l’enfant a appris la phrase négative construite avec le verbe au présent, il ne comprendra pas nécessairement la phrase négative présentée avec le verbe au passé composé.
3. En lecture, un matériel imagé est indispensable. L’enfant doit être placé dans une situation d’apprentissage la plus simple possible lui permettant, avec un minimum d’effort, de retrouver la valeur sémantique du mot lu.
4. Il est souhaitable, au départ, de travailler en écriture cursive car celle-ci donne un caractère d’entité graphique au mot. Elle évite, dans un grand nombre de cas, les problèmes de segmentation lors du passage à l’écrit.
5. Une progression doit être établie afin d’assurer une hiérarchie dans les apprentissages.
6. Il ne convient pas de donner des mots sans sens à l’enfant dysphasique. Celui-ci doit garder son énergie pour contrôler le message.
7. Le travail au niveau du lexique ne s’arrête jamais. Il est poursuivi tout au long des apprentissages dans les cas de dysphasie sévère. Au secondaire, l’afflux de mots nouveaux, liés à la section choisie, met les jeunes en difficulté. Ce n’est pas le vocabulaire qui pose problème mais la mémoire qui fait défaut.
8. Les dictionnaires personnalisés sont des outils indispensables :
- le dictionnaire thématique, déjà cité est très important.
- un autre dictionnaire établi en fonction de la progression de sons sera l’outil utilisé pour la mémorisation visuelle des mots.
- un troisième dictionnaire alphabétique peut être établi à partir du deuxième lorsque l’enfant passe à l’écriture imprimée.
9. Pour les plus âgés, la lecture doit permettre d’augmenter le vocabulaire. Le texte doit être informatif mais la syntaxe doit rester simple.
7.5.3 Le passage a l’ecrit
Pour le passage à l’écrit, les compétences visuelles et kinesthésiques de l’enfant doivent être entraînées afin que celui-ci puisse reproduire des mots en ne recourant pas à l’auditivo-verbal.
L’enfant n’est pas obligé de dire pour écrire.
Pour ce passage à l’écrit, les gestes utilisés sont les mêmes qu’en lecture. Ils permettent l’organisation séquentielle des graphèmes (et non des phonèmes).

Des dictées muettes sur base des gestes sont proposées à l’enfant.
Celui-ci est entraîné :
- a mémoriser une séquence de gestes.
- a associer geste – graphème.
- a transcrire dans l’ordre, les lettres constituant le mot toujours porteur de sens.

Pour les enfants ayant de graves problèmes praxiques, des gommettes sur lesquelles sont écrites les lettres peuvent être utilisées. Ceci permet de ne pas laisser l’acte moteur entraver l’acte intellectuel. Afin qu’aucun problème de mauvais découpage ne s’installe, le mot sera écrit par l’adulte sous les gommettes. On passera ensuite de la dictée muette faite par l’adulte à l’autodictée de mots afin d’entraîner la mémoire. Plus tard, l’autodictée de phrases sera proposée puis de petits textes pour arriver, en finalité, à des dictées oralisées. (n.b. : les enfants mémorisent mieux les phrases qu’ils ont construites eux-mêmes, écrites par l’adulte qui vérifie l’orthographe).

7.5.4 En resume :
L’utilisation des gestes en lecture permet non seulement le décodage mais aussi le transcodage orthographique de ces mêmes gestes. Les mêmes gestes permettent de lire, de dire mais aussi d’écrire.

7.5.5 La grammaire, la conjugaison
En grammaire, les mots sont proposés selon leur nature et leur fonction.
Le travail de la conjugaison est introduit.
La grammaire devient la charpente du langage oral.
L’enfant dysphasique développe son langage oral en même temps que son langage écrit et, dans les cas de dysphasies sévères, grâce à lui.
La construction de la phrase se fera étape par étape.
L’enseignement de ces nouvelles notions se fera par l’exemple et le contrôle sémantique de la catégorie grammaticale.

7.5.6 Conclusion
La lecture est utilitaire et la grammaire est fonctionnelle pour un enfant dysphasique, au départ et pendant longtemps dans les cas sévères.
La grammaire doit, en effet, servir à améliorer le langage de l’enfant dysphasique qui n’a pas maîtrisé le langage par l’interaction communicative malgré son désir de communiquer.
Nous devons aider cet enfant à recevoir et à traiter l’information sans oublier qu’il entend mais que le cerveau de cet enfant « dysfonctionne » depuis le tout début de son histoire avec le langage.
L’expérience et les enfants nous ont appris qu’il ne s’agit pas de recréer des apprentissages par les voies « normales » de la cognition et des processus nécessaires au développement des compétences. Nous avons opté pour le contournement des domaines déficitaires et l’usage des potentialités de l’enfant afin d’aider à la création de nouveaux circuits plus fiables.
L’enfant dysphasique sévère a besoin de « savoir-faire » avant de faire, ainsi que de « savoir dire » avant de dire.

7.6 Que faire dans la classe ?

7.6.1 Conseils généraux

- Expliquer aux autres élèves de quoi souffre un enfant dysphasique, ne pas le
Mettre à l’écart mais au contraire avec de bons élèves qui le stimuleront.
- L’enfant dysphasique a besoin d’être sécurisé et entouré. Il est déstabilisé face à
Une situation nouvelle que ce soit une modification d’emploi du temps, un
Changement de salle inhabituel, ou l’arrivée d’un enseignant remplaçant. Comme
Il n’arrive pas à s’exprimer correctement, il n’arrive pas à demander de l’aide ; il
Faut donc le prévenir des changements, lui expliquer le pourquoi, verbaliser ses
Craintes face au changement.
- Importance de la constance ou de la mise en place par l’enseignant d’une routine
C’est à dire de présenter les activités de façon similaires.
- Ces enfants sont fatigables :
Réduire en quantité ce qu’on leur demande mais être exigeant sur le
Travail demandé.
Ne pas les garder en classe pendant les heures de récréation pour finir un
Travail.
Accepter de les laisser partir pendant les horaires scolaires pour les
Rééducations.
- La dysphasie étant considérée comme un handicap, mettre en place un pii
- Utiliser la règle du tiers-temps :
Soit accorder plus de temps pour exécuter le travail demandé,
Soit demander moins d’exercices pour le temps imparti. (1/4 d’exercices
En moins)

7.6.2 Organisation matérielle
- L’enfant dysphasique a des troubles de perception et d’organisation temporelle
- L’élève doit s’approprier la conscience du temps : établir une routine et une organisation structurée par l’utilisation de calendriers, horloge, montre…
- N’afficher dans la classe que ce qui est significatif pour l’élève, ce qui lui sert de repère. Attention toutefois à ne pas surcharger les murs d’informations.
- Apprendre à l’enfant à gérer son aire de travail : lui faire prendre seulement ce dont il a besoin, au moment où il en a besoin.
- L’installer dans la classe dans le champ visuel de l’enseignant, loin des fenêtres et de la porte et de tous éléments distrayants : il a besoin le plus possible d’une classe calme sans agitation ni bruit.

7.6.3 Favoriser la communication (enseignant &élève)
- Attirer l’attention de l’enfant
Le nommer pour qu’il se sente concerné.
Contrôler le bruit ambiant
Se mettre à son niveau physique
S’assurer d’un contact visuel et même physique : épaule, main..
Utiliser des phrases courtes et simples

- Donner des consignes claires
Ralentir le débit verbal
Donner une consigne à la fois
Utiliser du vocabulaire connu, concret et précis.
Accompagner de gestes, d’images (pictogrammes, dessins…..), de mots écrits au tableau.
Accentuer les mots clefs de la consigne
Ajouter de l’intonation et une expression faciale : mimer le message quand cela est possible.

- Aider l’enfant qui a des difficultés à évoquer un mot en faisant de l’ébauche orale : donner le début du mot (ex : chapeau) ou encore utiliser une phrase porteuse (ex : on le porte sur la tête).

- Encourager les habilités d’écoute : posture, regarder la personne qui parle et ne pas bouger.

- En ce qui concerne les cours écrits : remplacer la prise de notes par des notes dactylographiées, claires, concises et dont le plan apparaît clairement.

7.6.4 Vérifier la compréhension de l’élève
- Reformuler les paroles de l’enfant, lorsqu’il y a une erreur syntaxique.
Ex : moi manger pomme => l’enseignant reformule : « ah, oui, tu manges une pomme » ou à la rigueur : « tu veux dire : je mange une pomme »
Attention : rien n’énerve plus un dysphasique que de lui faire prendre conscience de sa difficulté à formuler.

- Lui poser des questions. Si l’enseignant ne comprend pas l’élève : poser une question fermée, une question à choix, demander des indices, des précisions. (réponse « oui » ou « non », « tu veux la boule jaune ou la boule verte ? »…) l’aider à reformuler : « tu veux savoir… » et répéter sa phrase correctement. Ajouter l’information ou l’élément qui manque

7.6.5 Favoriser l’expression
- Quelque soit la forme de dysphasie : encourager tout effort.

- Susciter des situations pour faire parler l’enfant :
Créer un besoin
Modifier un peu la routine établie dans la classe
Oublier des choses

- Ces enfants ont un stock lexical souvent faible :
Accepter une imprécision de vocabulaire lorsque le sens en est proche, mais redire sa phrase en utilisant le mot correct. Ne pas le faire répéter, mais l’aider plutôt à préciser sa pensée.
Accepter le manque du mot mais reformuler avec le terme exact.

- L’inciter à produire des gestes pour compléter son message

- Pour aider un enfant qui a des difficultés d’évocation faire de l’ébauche orale (cf paragraphe : favoriser la communication), rythmer les phrases, donner des indices pour les sons difficiles.

7.6.6 Favoriser les apprentissages

- Respecter le rythme de l’élève. Tout enfant « dys » met plus de temps qu’un autre enfant pour acquérir les mêmes notions.

- Faire expliciter par de bons élèves leurs stratégies de travail pour que l’élève en difficulté s’approprie celles qui lui conviennent en les intégrant à ses propres modes de fonctionnement.

- Supporter toujours l’apprentissage par une aide visuelle et /ou tactile et /ou physique.

- Accompagner les explications d’une démonstration.

- Pendant les temps d’apprentissages:
Réaliser des activités courtes, intéressantes
Alterner et varier le type d’activités sur un même thème : moments d’échanges verbaux et moments de manipulation.
Compléter l’information verbale par des mots écrits au tableau, des schémas, des dessins ; toujours donner des exemples.

- Pour une notion nouvelle :
Prendre appui sur le concret et graduer du concret vers l’abstrait.
Enseigner une notion nouvelle en se référant à des éléments connus.
Intégrer les notions nouvelles au quotidien

- Pour la mémoire à long terme : aider l’enfant à développer des stratégies de catégorisation, à relier les informations à ses connaissances antérieures, lui donner des méthodes.
- Ces enfants ont des difficultés de mémorisation auditive, donc des difficultés pour apprendre des poésies, répéter des leçons. Ils retiendront mieux : les dessins, les schémas simples et des titres en couleur.

7.6.7 La lecture
- Ne pas retarder l’entrée au cp pour un langage oral déficient. L’écrit permet d’enrichir l’oral par l’agrandissement du lexique et la représentation graphique de la structure phonémique de la parole ; il permet aussi de structurer le langage oral.
- L’apprentissage de la lecture passe souvent par une méthode gestuelle et /ou visuelle et / ou kinesthésique.
- L’entraînement à la conscience phonologique est très important.
- Travailler le champ sémantique afin d’élargir son lexique.

7.6.8 Contrôle des connaissances
- Prévoir des interrogations à choix multiples. L’élève n’écrit pas trop et évite ainsi le manque du mot.
- Sinon, permettre à l’enfant de répondre avec des phrases courtes mais correctes.
- Evaluer l’enfant dans le cadre de son projet, c’est à dire en considérant ses progrès mais toujours le situer par rapport à son âge de façon à ne leurrer personne.
- Relation avec les parents et les rééducateurs
- Ne pas donner trop de devoirs à la maison.
- Les rencontres avec les parents doivent être fréquentes. Elles doivent permettre de mieux connaître les besoins de l’enfant et d’adapter la pédagogie.
- Les parents et l’orthophoniste (ou autre spécialiste) peuvent être une aide pour l’enseignant, on peut les solliciter. Par exemple, dire par avance aux parents et/ou aux spécialistes qu’un thème sera abordé en classe et leur demander de travailler le vocabulaire l’enfant.
- N’hésitez pas à demander l’intervention d’un tiers : médecin scolaire, infirmière,
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